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Catherine-Henriette, fille de Henri IV et de la marquise de Monceaux, est baptisée à S.-Ouen avec de grandes cérémonies, XLIX, 342.

Catherine de Navarre, sœur de Henri IV, est mariée au duc de Bar ; difficultés qui s’élèvent sur la manière dont le mariage sera célébré ; comment le Roi les lève de son autorité, XXXVI, 372. La princesse se rend en Lorraine avec son mari, 376. (Mém. de Cheverny.) — Détails sur son voyage de Pau à Saumur, XLI, 249 et suiv. (Mém. de Cayet.) — Son mariage avec le duc de Bar est célébré dans le cabinet du Roi ; princes prétendans à sa main, XLVII, 242. Refuse de changer de religion ; va en Lorraine avec son mari le duc de Bar, 326. Vient à Paris, où elle fait publiquement le prêche en son hôtel, 397. Assiste au sermon du père Cotton, qu’elle fait réfuter par le ministre Dumoulin, 398. Sa mort, 429. (L’Estoile.)

Catillon, gentilhomme, chef de ligueurs, est battu avec sa troupe près de Neufchâtel, XLIV, 549.

Catrice (le capit.) est tué d’un coup d’arquebuse au siége d’Ostende ; sa valeur et son habileté, XLVII, 436.

Catzenelbogen (Berthold, comte de), se rend à Venise, I, 146.

Caubios (le capit.) est tué dans une sortie au siége de Metz, XXXII, 314.

Cauchon (P.), évêque de Beauvais, prétend avoir le droit de juger Jeanne d’Arc ; fait au duc de Bourgogne une réquisition à cet égard ; obtient de J. de Luxembourg, moyennant 10,000 livres, que la Pucelle lui soit livrée, VIII, 289. Est nommé pour la juger de concert avec le vice-inquisiteur, 291. L’interroge pour la première fois dans la chapelle du château de Rouen ; l’accable d’injures, 292. Sa conduite inique dans ce procès, 295. Lit la sentence prononcée contre la Pucelle ; scène indécente pendant cette lecture, 302. Se rend à la prison de Jeanne d’Arc pour constater qu’elle a repris les habits d’homme, 305. S’approche du bûcher au moment où il commençoit à s’enflammer, 309. Se met en garde contre ceux qu’il a servis ; publie de prétendues déclarations faites par la Pucelle avant de mourir ; adresse à tous les princes chrétiens une relation mensongère du procès ; sollicite et obtient du roi d’Angleterre des lettres de garantie ; cherche à justifier la condamnation de la Pucelle auprès de tous les évêques du royaume, 310.

Caumartin (Louis Lefebvre, seigneur de), est nommé garde des sceaux par le crédit de MM. de Puisieux et de Bassompierre, qui l’emportent sur M. le prince et M. de Schomberg, L, 538.

Caumon (Jacquin). Prédictions que lui fait un astrologue de Carpi, XV, 381. Aventure plaisante qui lui arrive pour avoir voulu rompre une lance à 9 heures de nuit en hiver, 382. Danger qu’il y court, 384. Est pendu par ordre du seign. de La Palisse, XVI, 54

Caurelay (Hugues de), gouverneur de la dernière forteresse de Normandie, dont Duguesclin se rendit maître avec tant d’adresse, IV, 281. À la tête de 500 lances, vient attaquer les Français par derrière, et décide la victoire d’Auray, 297. Accorde un passe port pour Duguesclin ; le reçoit près de Châlons ; l’assure qu’il le suivra partout, 323. Gagne tous les chefs gascons, anglais, bretons, navarrois, qui lui promettent de marcher au premier ordre sous les enseignes de Bertrand, 324. Se rend avec eux à Paris, 326. Conduit ses gens à l’assaut de Maguelon, 339. Entame les murs de Bervesque à coups de marteau, 342. Déclare à Henri qu’étant né sujet du prince de Galles, il ne pourra plus le servir si ce prince seconde Pierre-le-Cruel, 387. Prend congé de Henri, et fait ses adieux à Duguesclin, 402. Seconde le duc de Lancastre dans le premier corps d’armée, à la bataille de Navarette, 410. Demande au prince de Galles