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appelle les Suisses auprès d’elle ; envoie Franç. de Montmorency négocier avec le prince de Condé, afin de gagner du temps ; son discours plein d’énergie aux Suisses, 125. Nomme le duc d’Anjou lieutenant général, 128. Profite de la lassitude des protestans pour amener un accord ; conclut le traité de Longjumeau ; conditions de ce traité, 130. Elle fait surveiller les chefs du parti protestant ; donne ordre à Tavannes d’arrêter le prince de Condé, 131. Parvient à brouiller sa fille Marguerite avec le Roi et le duc d’Anjou, 135. Prend les mesures les plus rigoureuses contre les protestans, et continue de négocier secrètement avec l’amiral, 138. Paix de S.-Germain ; avantages qu’elle donne aux protestans, 139. Laisse entrevoir le projet de distraire les Français de leurs querelles religieuses par une guerre étrangère, 142. Tente inutilement, dans des conférences secrètes avec Jeanne d’Albret, de pénétrer les intentions du parti protestant ; propose à cette princesse de marier le prince de Navarre avec Marguerite de Valois, 143. Son effroi en voyant le duc d’Anjou presque disgracié, le duc de Guise éloigné, le cardinal de Lorraine obligé de partir pour Rome, et Tavannes repoussé, 144. Ses alarmes redoublent ; son entretien avec le Roi ; reproches qu’elle lui fait de la confiance qu’il accorde à Coligny, 147. S’enferme à Monceaux ; s’entoure du duc de Guise et de ses partisans ; échauffe leur haine contre l’amiral, 148. Accompagne le Roi chez Coligny blessé ; empêche une explication entre eux ; fait tenir au Roi un conseil secret, où assistent le duc d’Anjou, le comte de Nevers, le garde des sceaux Birague, et les maréchaux de Retz et de Tavannes ; discours qu’elle y tient contre les protestans ; avoue qu’elle a autorisé la maison de Guise à se défaire de l’amiral ; avis des principaux conseillers, 152. Lève une armée destinée à s’emparer de La Rochelle, 162. Relève le parti protestant, et embrasse d’autres projets ; veut mettre le duc d’Anjou sur le trône de Pologne, 164. Charge l’évêque de Valence de la négociation, 165. Se hâte de faire la paix pour envoyer le duc d’Anjou en Pologne, où il vient d’être élu roi, 166. Jugeant mieux de l’état de Charles IX que les médecins, elle écrit aux principales villes du royaume pour les exhorter, en cas de vacance du trône, à se déclarer pour le duc d’Anjou, 172. À la mort de Charles IX, elle se fait déclarer régente ; cherche à ménager tous les partis ; refuse d’ouvrir la prison de Vincennes, 175. Fait trancher la tête à Montgommery, 176. Effrayée de l’enthousiasme qu’excite la victoire du duc de Guise, elle lie une négociation dont elle charge les maréchaux de Montmorency et de Cossé, remis en liberté ; obtient une trève de six mois, 180. Remet en liberté Marguerite de Valois ; la conduit à Sens vers le duc d’Alençon, et par leur moyen obtient une pacification apparente, 182. Revient avec le Roi au système de bascule, 183. Se rend à Nérac avec Marguerite dans l’espoir de réconcilier le Roi avec Henri de Navarre, toujours maître de la Guienne ; conclut la convention de Nérac, qui rend aux protestans les avantages qu’ils ont perdus, 189. Veut qu’on oppose le roi de Navarre aux Guise, et offre de se charger de cette négociation, 199. Se rend auprès du roi de Navarre avec Christ. de Lorraine, sa petite-fille, dans l’espoir de lui faire rompre son mariage, et de le faire consentir à quitter sa religion pour épouser cette jeune princesse, 201. Malgré son âge, elle brave les dangers qu’elle court pour aller négocier avec le duc de Guise ; amuse ce prince pour donner au Roi le temps de sortir de Paris, 210. Donne en vain à Henri III des conseils fermes et prudens après l’assassinat du duc de Guise ; meurt de maladie à l’âge de 70 ans : sa mort ne cause aucune