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fermer dans Forli ; après un siége long et meurtrier, elle tombe au pouvoir de César Borgia, qui l’envoie à Rome ; Ives d’Alègre obtient sa liberté et l’épouse, XV, 35.

Catherine de Bourbon, sœur du roi de Navarre, tient sa cour à Nélac ; ses qualités aimables, XX, 182.

Catherine de Clèves, duchesse de Guise, publie une requête adressée au parlement de Paris pour demander vengeance de la mort de son mari, XXXIX, 46.

Catherine de Médicis est mariée au jeune duc d’Orléans Henri, second fils de François I ; caractère de cette princesse ; elle est longtemps sans influence et sans crédit, XVII, 120. (Introd.) — Manifeste son humeur contre Diane de Poitiers par des discours qui répandent beaucoup de troubles à la cour ; elle tient compte à Tavannes du dévoûment qu’il lui montre, XX, 68. Sa conduite ferme après la bataille de S.-Quentin ; la démarche qu’elle fait à l’hôtel-de-ville de Paris lui concilie l’esprit du peuple, et lui prépare le chemin au faîte de la puissance, 74. Elle paroît s’associer franchement à ceux qui possèdent la confiance de son fils, 86. Elle fait donner à L’Hôpital la charge de chancelier, dans l’espoir de l’opposer aux Guise, 89. Soutient secrètement les princes mécontens ; lie correspondance avec l’amiral, 90. Envoie toutes les nuits Vieilleville conférer avec le roi de Navarre, qui est gardé à vue, 92. Devenue régente, elle paroît accorder à ce Roi une portion considérable du pouvoir, mais se réserve réellement toute l’autorité, 93. Manége dont elle se sert pour attirer à elle les princes et seigneurs dont elle craint l’opposition ; laisse aux Guise une grande influence à la cour ; renvoie en Écosse Marie Stuart, 94. Sa politique ; luxe et fêtes voluptueuses de sa cour, 95. Ses enfans ; leur caractère, 96. Elle penche entièrement vers les protestans, et rappelle le prince de Condé à Paris, 101. Agit presque ouvertement pour eux ; rassure le Roi son fils sur les intentions du prince de Condé, 103. Écrit à ses affidés qu’elle est prisonnière à Paris ; ses lettres secrètes soulèvent plusieurs villes, 104. Forcée par le vœu des habitans de Paris, elle feint un grand zèle pour la cause des catholiques, 105. Obtient que des conférences auront lieu à Toury, à Tolsy et à Beaugency ; son désir violent de gouverner seule, 106. Consultée par le connétable pour savoir s’il doit livrer bataille aux protestans, elle interroge la nourrice du Roi, et sur sa réponse écrit au connétable de faire ce qu’il jugera à propos, 109. Obligée de consentir à ce que le duc de Guise soit fait lieutenant général du royaume, elle fait dire en secret à l’amiral de ne pas se décourager, 111. Paroît animée du désir de procurer la paix à la France ; arrangement conclu à Amboise ; amnistie générale ; le culte protestant obtient plus de liberté qu’auparavant ; vente de 3,000,000 de biens du clergé catholique, 113. Comment Catherine devient momentanément maîtresse absolue des affaires, 114. Fait déclarer Charles IX majeur par le parlement de Rouen ; jette les premiers fondemens du palais des Tuileries ; forme le projet d’élever un vaste hospice où seroient reçus et soignés les soldats invalides, 115. Fêtes données à Fontainebleau ; fait voyager le Roi dans les provinces, 116. Contre l’avis de L’Hôpital, elle fait rendre un édit qui diminue les avantages accordés aux protestans, 117. Donne dans tout son voyage des preuves qu’elle a changé de systême, 118. Fait tous ses efforts pour que la veuve du duc de Guise se réconcilie avec l’amiral, 120. Nomme Cheverny chancelier du duc d’Alençon ; fait des levées de troupes, appelle 6,000 Suisses ; prétexte de ces levées, 121. Sa sécurité au milieu des dangers qui menacent la cour, 123. Se retire à Meaux avec la cour ;