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Carrerius, doct. en droit, publie un ouvrage sur la puissance du Pape contre le cardinal Bellarmin ; idée de cet ouvrage, XLVII, 425.

Carrigue (le capit.), espagnol, est blessé à mort devant Boncouvent, XXI, 377.

Carroi (Du) père et fils, et P. Lebret, sont mis hors de prison, où ils ont été détenus pour avoir imprimé la Confession du roi d’Angleterre, XLVII, 398.

Carrosses. Quand l’usage des carrosses s’est introduit à Paris, XXXVII, 399.

Carrouge est envoyé chez madame Roye, sœur de l’amiral, pour visiter ses papiers et la mener prisonnière à Saint-Germain-en-Laye, XXXIII, 112.

Carses (le sieur de) fait déclarer les principales villes de Provence pour le parti de la Ligue, XXXIX, 97.

Cartagne (le P. Gabriel), cordelier, tue par son or potable le petit-fils de M. Broué, XLIX, 221.

Casaubon (Isaac) écrit au synode de Gergeau pour détruire le bruit qui a couru qu’il a abjuré la religion réformée ; réponse du synode à cette lettre, XLVII, 311.

Casault (Ch.), premier consul de Marseille, exerce pendant les troubles de France une autorité tyrannique sur cette ville avec le viguier Louis d’Aix, XLIII, 206. Comment il la perd avec la vie par l’entreprise du capit. Liberta, 208 et suiv.

Casault (Fabio), fils du précédent, se retire au fort de Notre-Dame de la Garde, après la réduction de Marseille, XLIII, 215. Se sauve en mer sur un vaisseau, 216.

Caserte (le comte de), seign. napolitain, se joint avec ses troupes au duc d’Anjou, VI, 201.

Casimir (le duc), second fils de l’électeur palatin, paroît en Lorraine avec les secours que les protestans attendoient depuis long-temps, XX, 129. (Introd.) — Vient au secours des huguenots à la tête de 7,000 reîtres et de 6,000 lansquenets, XXXIII, 399. Son caractère, 402. (Mém. de Castelnau.)

Casin Chollet, sergent à verge du Châtelet de Paris, pendant que les Bourguignons attaquent cette ville y répand l’effroi, en criant : Fermez vos portes ! XIII, 278. Est condamné à être battu de verges par les carrefours de Paris, 293.

Cassinel (Geoffroy) défait avec Clisson 1100 Anglais prêts à s’embarquer, V, 109. Commande l’aile droite à la bataille de Cisay, 130.

Cassoni (Marc), provéditeur de Venise, conduit dans le port de Constantinople une flotte qui défait celle de Vatace, I, 491.

Castel (Gervais de) prend la croix, I, 102. Est envoyé auprès du marquis de Montferrat pour le réconcilier avec l’emper. Baudouin, 312. Est repoussé par les Grecs devant le château Pentace, 350.

Castel (Hervé de), frère de Gervais, prend la croix, I, 2.

Castel (Henri de), neveu de Regn. de Montmirail, va avec lui en Syrie, I, 164.

Castel (Ét. Du), né en Picardie, épouse Christ. de Pisan, et obtient une charge de notaire et secrétaire du Roi, V, 206. Après la mort de son beau-père, se trouve le seul soutien de la famille, et est bientôt emporté lui-même par une maladie contagieuse, 209. Éclaircissement sur l’époque de sa mort, nécessaire pour fixer la date où Christine composa ses premiers ouvrages, 210.

Castelnau. Ses Mémoires contiennent un espace de 11 ans depuis la mort de Henri II ; son caractère généreux ; ses grands talens politiques, XX, 15. Jouit de la confiance de Catherine de Médicis ; après l’accident de Vassy, prend les armes pour les catholiques ; est chargé de plusieurs ambassades ; donne avis de la conjuration d’Amboise ; découvre le complot d’enlever la famille royale à Monceaux, 16. Délivre la France des troupes étrangères ; est quelques jours leur prisonnier ; ses grandes vues politiques ; leçons à