Page:Petit manuel de politesse et de savoir-vivre à l'usage de la jeunesse.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.

les gestes de quelqu’un. Celui dont vous vous moquez, s’il venait à le savoir, en serait plus offensé que du discours le plus injurieux que vous auriez pu tenir contre lui.

7. Secourez votre prochain, compâtissez à ses maux, consolez-le dans ses infortunes ; cette conduite sera pour vous une source de bénédictions.

8. Si vous donnez l’aumône à un autre, ne le faites pas repentir par votre brusquerie, de vous l’avoir demandée. Combien n’est-il à plaindre ce malheureux, obligé par l’infortune ou les infirmités de venir tendre la main à ses semblables ?

Des devoirs envers les Parents, les Maîtres et les Supérieurs.

Soyez respectueux avec vos supérieurs, respectueux, soumis, reconnaissant et attaché à vos maîtres : respectueux, soumis, reconnaissant, attaché et dévoué à vos père et mère et à vos bienfaiteurs.

2. Vos père et mère tiennent auprès de vous la place de Dieu sur la terre ; ils ont soigné votre enfance, veillent à votre éducation, travaillent sans cesse pour rendre moins pénible votre passage dans ce monde, en vous ménageant un avenir heureux ; et ils sacrifieraient leur vie même, s’il en était besoin, comment ne les aimeriez-vous point !…

3. Vous vous montrerez soumis envers eux, en leur obéissant promptement, et en faisant de bon cœur ce qu’ils vous commanderont ; vous vous rendriez coupable, vous les affligeriez, et vous agiriez contre vos devoirs et contre vos propres intérêts, si jamais vous murmuriez ou si vous résistiez à leurs ordres.

4. Vous les respecterez, en leur rendant toutes sortes