Page:Petit manuel de politesse et de savoir-vivre à l'usage de la jeunesse.djvu/14

Cette page a été validée par deux contributeurs.

26. Si quelqu’un boit à votre santé, inclinez-vous modestement pour le remercier.

Si l’on porte la santé d’un des convives, buvez après avoir fait une inclination respectueuse à la personne dont on porte la santé. Il n’est point permis à un enfant de porter une santé ; ce droit n’appartient qu’aux personnes les plus distinguées de la table.

27. N’imitez pas surtout ces gourmands assez mal élevés, pour mettre dans leurs poches et emporter du fruit, des bonbons, ou quelqu’autre friandise de la table.

Ce qu’il faut observer en classe ou à l’école ; des égards que les enfants se doivent mutuellement.

Je n’ajouterai rien à ce que j’ai dit relativement aux égards, au respect et à la reconnaissance que vous devez à vos maîtres.

2. En classe ou à l’école, restez à la place qui vous aura été assignée ; n’incommodez point vos compagnons, soit en causant, soit en les poussant, les heurtant ou les gênant en quelque manière que ce soit.

3. Si vous frappiez ou si vous faisiez le moindre mal à vos compagnons, vous donneriez une preuve de votre méchanceté. Dans ce cas, vos maîtres vous puniront toujours, lorsqu’ils en seront instruits.

4. Rendez-leur tous les petits services d’obligeance qu’ils réclameront de vous ; ne les accusez point de votre propre mouvement d’une faute qu’ils pourraient avoir commise ; si l’un d’eux vous accuse injustement, défendez-vous sans aigreur et ne gardez contre lui aucun ressentiment.

5. Soyez même avec vos camarades ou vos compagnons, prévenant et poli ; que votre humeur soit toujours égale ; évitez les querelles, et mettez la plus