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Duels. — Ils sont un reste de barbarie et une cause de profonds chagrins pour les familles.

Échelles. — Des échelles mal assujetties ont causé la mort de plusieurs couvreurs. Le défaut de solidité d’un échelon a causé la mort d’un ouvrier.

Enfants. — L’usage de coucher un nouveau-né avec sa mère ou sa nourrice a amené la mort de cet enfant. — Toute solitude d’un enfant est un danger.

Escaliers. — Un enfant est mort après s’être laissé glisser sur une rampe ; des escaliers mal construits et privés de rampes commodes ont causé de graves accidents. La rampe est nécessaire jusques et y compris la dernière marche. Voyez Inattention.

Excès.Rien de trop, c’est l’une des plus utiles maximes de la vie.

Fatigues. — Corporelles, intellectuelles ou oculaires.

Fourneaux. — Ils doivent, comme les poêles, avoir une communication directe et non interrompue avec l’air extérieur.

Four à chaux. — Fumée intérieure, deux hommes morts par asphyxie.

Froid. — Les courants d’air et les grands froids sont nuisibles, surtout avec de légers vêtements.

Fusil. — L’inattention dans l’usage de cette arme et dans l’usage d’un revolver a failli produire les plus grands malheurs.

Imprévoyance. — C’est elle qui cause les accidents les plus fréquents.

Imprudences. — Jamais il ne faut fermer les yeux sur un véritable danger, sur un inconvénient quelconque.

Inattention. — Dans bien des cas l’attention est ce qui nous sauve.

Irréflexion. — Ne pas réfléchir avant d’agir, voilà la source d’inévitables dommages pour la santé.

Ivresse. — La table tue plus de monde que la guerre (de Maistre).

Si vous voulez un remède contre l’ivrognerie, ouvrez les yeux et regardez l’ivrogne (La Sagesse populaire).

L’intempérance donne de courtes joies et de longs chagrins (Democrite).