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mélodie mère, le tenor ; mais on pourrait même croire qu’ils se divisaient eux-mêmes en deux ou plusieurs groupes selon le cas, suivant le nombre des voix. Nous avons en effet quelques compositions à deux et trois parties, dont une a la musique et pas de paroles. De Coussemaker croit que cette partie sans paroles était destinée aux instruments et cette conjecture est très vraisemblable. Nous avons aussi des pièces à plusieurs parties purement musicales dans lesquelles il est évident que tous les instruments ne jouaient pas à l’unisson ; cette division pouvait donc exister, peut-être même quand des voix entraient dans le concert.


BIBLIOGRAPHIE


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Livres et articles.P. Paris, les Chansonniers dans l’Histoire littéraire de la France, XXIII, 1856, p. 512-831. — L. Passy, Fragments d’histoire littéraire à propos d’un nouveau manuscrit de chansons françaises, dans Bibliothèque de l’École des Chartes, XX, 1858-59. — P. Meyer, le Salut d’amour dans les litt. prov. et franç., dans Bibl. de l’École des Chartes, XXVIII, 1867, p. 124… — J. Brakelmann, die Pastourelle in der nord-und südfranzösischen Poesie, dans Jahrbuch für rom. und engl. Litteratur, IX, 1868,