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ce sera l’objet de la suite de mon voyage.

Malgré tous ces préparatifs, mon esprit ne seroit pas encore tranquille sur le sort de la capitale, si je ne connoissois, dans le sein même de la ville, des ressources bien imposantes.

Si le fort Pantin étoit enlevé à l’ennemi, n’aurait-il pas encore à subjuguer les forts de la Courtille et des Porcherons ? Ces deux citadelles, comme vous le savez, ont triomphé de la valeur et de la discipline de l’armée française.

Il faudra passer sur le corps de toutes ces dames civiques, qui n’abandonneront pas la patrie dans le danger. Les ordres sont donnés pour qu’un fort bataillon d’audacieux jacobins les appuient ; et vous verrez alors le timide feuillant venir de lui-même