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LE FRÈRE

I

Hélène marchait lentement dans les allées du parc solitaire, envahi graduellement par l’ombre de la nuit.

Le ciel était uniformément gris, à peine plus pâle au couchant, sans aucune teinte radieuse accompagnant le déclin de l’astre dans les lointains extrêmes. Là-bas, sous les grands arbres, c’était presque l’obscurité.

Depuis plusieurs jours, il pleuvait, et ce soir-là, l’air, humidement doux, gardait une tiédeur de l’été finissant, la senteur pénétrante des der-