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— Je vous dis, marraine, je ne pourrai pas !… Dès maintenant, j’ai le cœur soulevé à l’idée de l’écœurante comédie qu’il me faudra jouer… qu’est-ce que cela sera plus tard ?…

— Je saisis fort bien… Mais, en réalité, ce qui te pousse à l’aveu n’est qu’un sentiment égoïste… Oui, parfaitement… tu as besoin de te décharger de tes remords.

— Quand cela serait !…

— Il faut examiner si tu le peux, si tu le dois :

Des larmes brillèrent dans ses yeux, elle affirma :

— Oui, oui, je le dois… je dois à mon mari cet aveu…, il agira comme il voudra… il serait abominable de le tromper à cet égard. … Comme femme, j’ai pu le trahir sans remords, mais je ne puis pas le forcer à aimer, à élever un enfant qui n’est pas à lui !

Je hochai la tête.