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à ce qu’il exigera de moi… Sans cela, je crois que j’en mourrai !… C’est trop odieux, trop pénible de mentir toujours, sans répit, sans relâche, éternellement !… Oh comment pourrais-je soutenir cette comédie ?… Entendre mon mari appeler l’enfant de l’autre « son fils ». Le voir l’embrasser s’intéresser à lui, l’aimer… car il l’aimera !… le désir lui est venu d’avoir un fils… je le sais, il me l’a dit déjà plusieurs fois…

Je l’avais écoutée sans l’interrompre. Je la laissai même m’interroger à plusieurs reprises sans lui répondre. Enfin, je cédai à ses supplications et, comme toujours, je fus catégorique.

— Ma petite Simone ; j’ai pour conviction profonde que l’on ne doit jamais avouer une faute à son mari… Oui, oui, je comprends ce que tu veux dire !… il y a faute et faute… Eh bien, celle-ci, avec toutes ses graves conséquences…

Elle gémit.