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que tous ces empressements n’étaient que simagrées — du reste inconscientes et sincères.

Tous deux se battaient les flancs pour se plaire, pour se conquérir.

Et cela, bien infructueusement, c’était visible et incontestable.

Jamais on ne surprenait entre eux un de ces involontaires regards de complicité amicale ou passionnelle comme il s’en échange entre gens qui s’aiment ou se désirent. Sous leur excès d’amabilité réciproque, il régnait une sorte de fièvre. Souvent, leur visage, après un sourire, une parole de vive tendresse, prenait une indicible expression d’ennui, de lassitude et de souci.

Simone avait pâli et maigri. Elle, si active autrefois à toutes les besognes frivoles essentiellement féminines, ne s’occupait plus de celles-ci que par intermittences, tombant en des périodes de nonchalance, de veule-