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vos parents n’ont point besoin de votre dévouement et vous ne leur en devez aucun, car leur conduite à votre égard a été aussi cruelle qu’égoïste. Donc, vous n’appartenez qu’à vous-même. La vie intolérable pour vous auprès d’un mari que vous n’avez jamais aimé, qui vous déteste et vous insulte, à côté de beaux-parents qui vous tracassent… Allez-vous-en… Divorcez !

Elle n’eut pas un sursaut. Sans doute, elle avait déjà rêvé à cette solution.

Cependant, elle m’objecta :

— Je, ne vous parle point du scandale furieux, qui éclaterait autour de moi, dans notre milieu de province religieux et arriéré, mais comment, isolée, inexpérimentée comme je suis, pourrais-je obtenir justice ?… Songez que tous, sans exception, seront ligués contre moi…

Je hochai la tête.

Ma chère Marthe, ce que l’on veut bien, on l’obtient, toujours… D’ailleurs, vous por-