Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/509

Cette page n’a pas encore été corrigée

ment, ne suivit qu’à moitié les prescriptions. Par suite, elle laissa s’ancrer en elle l’abominable gangrène qui, révélée, crainte, poursuivie sans relâche, eût pu être chassée de son sang jeune et pur.

Quant à Gaston, définitivement remis et gaillard, il se carrait avec effronterie dans son rôle de mari qui n’a pas de chance, et qui a épousé une « patraque ».

Autour de lui, chacun le plaignait.

Cinq ans se passèrent, augmentant sans trêve le martyre de la malheureuse. Enfin, à bout de patience, elle vint à Paris et, en cachette de son mari et de sa famille, elle consulta. Le docteur, indigné et navré, lui révéla l’affreuse Histoire qui était sienne.

En même temps, il lui fit espérer, sinon la complète guérison, au moins le soulagement notable de ses misères.

Ce fut aux eaux de X… que je fis la connaissance de Marthe. Un hasard nous mit en