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L’homme sera toujours vaincu par la saturation adroite de son amour-propre. Mais il faut que celui-ci soit choyé, engraissé sans cesse, sans jamais un accroc, une défaillance, directement et indirectement.

L’homme passera tout à la femme à laquelle il se croit supérieur en tout ; et celle qui veut le commander tel qu’un esclave inconscient doit s’appliquer à le persuader de cette supériorité supposée, s’incliner devant elle, l’adorer servilement la lui prouver en simulant une légèreté, un manque de logique, une ignorance qui, par contraste, feront éclater les mérites de l’époux.

Supériorité d’intelligence, d’esprit, de conduite, de réflexion, supériorité dans le savoir, dans l’acquis et dans l’inné ; supériorité physique, morale, intellectuelle, matérielle, voilà ce qu’il faut feindre de reconnaître dans le dernier des médiocres, des imbéciles, des crétins.

Que la femme soit convaincue que l’homme,