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au point tes œuvres et de les faire pénétrer jusqu’au public…

Elle parut quelque peu déconcertée.

— C’est vrai.

Je la réconfortai.

— Je chercherai, sois-en sûre, avec la ferme volonté de réussir.

Et je trouvai. Le candidat était un jeune littérateur, joli garçon, honorablement apparenté, sans le sou, possédant passablement de « métier », paresseux comme un âne, qui accueillit avec gaieté mes ouvertures.

— Si elle n’est pas jolie, je ne marche pas ! déclara-t-il. Autrement, c’est dit.

Jeanne était jolie. Du moins, sa tête était fort belle. C’était une brune aux traits accentués sans lourdeur ni dureté. Ses yeux magnifiques, ardents et intelligents éclairaient toute sa physionomie. Son principal défaut était un buste trop grand, trop long, trop développé proportionnellement à ses jambes courtes. Assise, elle semblait de très haute taille ;