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Parmi si peu d’hommes, combien a-t-elle de probabilités de découvrir le caractère, l’âme capables de s’unir à elle complètement !…

Tout ce qu’il lui est loisible de faire c’est de choisir celui qui lui semble le moins éloigné de son idéal ; puis, ensuite, de travailler courageusement à l’édifice de son bonheur.

En réalité, le bonheur d’une femme dépend moins des qualités de son mari que de son aptitude à elle à transformer en éléments de joie, de satisfaction ou de paix heureuse tout ce qui se trouve autour d’elle.

Savoir se contenter de ce que l’on a et en tirer tout le parti possible est encore la meilleure recette que l’on connaisse pour obtenir la somme de bonheur qu’il nous est loisible d’atteindre.

Pourtant, il est évident que certaines natures, que certains individus sont si invinciblement antipathiques, que nulle volonté, nul courage ne peut vaincre l’aversion que nous éprouvons pour eux. Si cette répugnance se