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de tristesses accumulées ayant besoin de se révéler que d’émotion joyeuse à renouer notre ancienne amitié.

Premièrement, comme toujours en pareil cas, nous échangeâmes une foule de banalités ; ensuite, à une question que je posai sur ses enfants, elle eut un geste découragé :

— Ah ! mes filles !… La cadette va bien, elle est solide et forte… mais l’aînée !… elle a pris du côté de son père, sans lui ressembler à lui, malheureusement… l’élèverai-je ?… et si je triomphe, à force de soins, est-ce que cela ne sera pas pour lui conserver une existence toujours précaire, à la merci de la moindre imprudence, incapable de supporter les épreuves féminines !…

Dès lors, elle ne s’arrêta plus. Le fils d’André ne leur donnait que des soucis. Querelleur, violent, haineux, il se faisait renvoyer de tous les collèges ; il était insolent envers Lucie et ne montrait pas l’ombre d’affection pour son père. Les capitaux d’André réalisés