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LE MARIAGE DE CONVENANCE

Union de deux indifférences ou d’un faible attrait né après l’accord des fortunes et des situations, le mariage de convenance peut chavirer dans le drame, connaître mille complications ; il peut aussi et c’est le cas le plus fréquent — naviguer paisiblement, sans heurts graves, sans peines extrêmes, et non sans douceurs fortuites.

Avec de la patience, de la philosophie, de l’adresse ou de la bonté, une femme sera toujours heureuse dans un mariage de convenances ; lorsque, bien entendu, l’on ne découvre pas dans le mari ou ce qui le touche une de ces tares qui, trop souvent, déjouent la vigilance des parents.

J’ai connu un ménage de braves gens qui