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— Je ne sais pas… Nous trouverons…

À son tour, elle s’était dressée, tout alanguie par la volupté qui se glissait irrésistiblement en elle. Quel grand fou, murmura-t-elle avec indulgence.

Il la devina entièrement conquise en cette minute. Et, l’attirant derrière un paravent les salons de madame Galletier fourmillaient de recoins propices aux furtives étreintes il l’enlaça étroitement, ses lèvres cherchant celles de la femme, qui ne se défendait qu’avec mollesse.

— Venez… Il ne manque pas dans la ville de lieux où nous serons tranquilles.

Elle se dégagea soudain en riant.

— Du tout !… À quoi bon risquer un nouveau tête à tête ?… Nous nous querellerions encore !…

Il promit, soumis. Non, puisque je ne ferai que ce que vous voudrez… comme vous voudrez…

— Hum !… Est-ce bien sûr ?…

— Je vous le jure…

— Eh bien, nous verrons… Plus tard… En ce moment, je suis attendue…

— Quelle blague !

— Du tout ! Si vous voulez, venez avec moi. Et, j’y songe, oui, vous ferez même très bien de m’accompagner.

— Où cela ?

— À deux pas d’ici… chez la comtesse Piazza.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

— Malhonnête !… Ca… C’est la mère d’une charmante personne très talentueuse que vous connaissez fort bien.

Robert grogna : — Je ne connais aucune comtesse.

— Vous connaissez Rita Léoni ?