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Juillet finissait.

Trouville était encore calme ; pourtant, comme la chaleur sévissait à Paris, intolérable cette année-là, nombre de propriétaires de villas haut perchées sur la côte s’y étaient déjà installés, goûtant une fraîcheur et un repos relatifs.

À la villa Galletier, le déjeuner terminé, l’on venait de passer dans le petit salon, sorte de lanterne compliquée, tout en baies ouvrant sur la mer, et en panneaux de glaces, aux tentures de lampas citron pâle, aux divans moelleux, aux chaises hautes propices aux poses hiératiques : pièce ambiguë, oscillant entre la somptuosité naïve au goût douteux d’un palais italien, et la banalité d’un mauvais lieu haut tarifé.

Ce cadre s’accordait merveilleusement avec la société féminine, très changeante, mais toujours de même nature, qui florissait dans le salon Galletier, que celui-ci se trouvât à Paris, à Milan ou sur le bord de la Manche.

À cette époque, Julien Dolle et Robert Castély étaient