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son écriture la plus appliquée : « Papiers appartenant à M. Robert Castély, auteur dramatique, rue Caulaincourt ».

Robert observa, désignant les photographies :

— Ceci n’était pas à cette place.

Une rougeur intense envahit le visage de la jeune fille. Elle balbutia :

— C’est vrai… je vous demande pardon… J’avais pensé…

Robert continuait :

— J’ignorais même que mademoiselle Jaubert possédât mon portrait.

Cécile se remettait.

— C’est M. de Vriane qui lui avait donné cette photographie, sur sa demande, prononça-t-elle tout bas.

Le jeune homme enleva le petit cadre, d’un geste vif.

— En tout cas, ma figure n’a rien à faire ici !…

Cécile eut une supplication irréfléchie :

— Oh ! si monsieur voulait ?…

— Quoi ? fit Castély, la considérant, et remarquant alors son émoi avec surprise.

Elle redevenait très pâle et reculait, posant les manuscrits sur la table :

— Rien, monsieur.

— Mais si, vous me demandiez ?… Parlez donc !… Est-ce que je vous fais peur ?

Elle prononça, presque inintelligiblement :

— Non, monsieur… J’aurais désiré… pour le souvenir… Si monsieur voulait me donner ces deux photographies.

Une curiosité venait à Robert.

— Les deux ? appuya-t-il. Pourquoi les deux ?… Celle de Madeleine, je comprends, mais la mienne ?…

La jeune fille se détourna, dans un désordre :