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XXI

Écoute, Samela, ne crains plus

rien pour moi… Désormais, j’aurai

mon enfant à bercer… » (Page 317).

À la fin d’un serein jour d’été, le soleil se couchait derrière les grands bois du Mesnil, envoyant de glorieux rayons orangés dans le ciel d’un azur prononcé. Des files de petits nuages blancs arrondis demeuraient suspendus dans l’espace, légèrement ourlés d’or.

Tout au bout du parc, oubliant l’heure, Charlette, penchée sur son chevalet, travaillait avec ardeur, se hâtant d’achever une étude de fort belle venue. Elle était si absorbée qu’elle n’entendit point approcher Samela qui, arrivant de la gare, marchait avec précaution, afin de la surprendre.

Elle bondit et lui sauta au cou quand il révéla sa présence.