en demandant grâce, madame Lechâtelier lui montra Belle qui arrivait, accompagnée de Mrs. Warnet et William Potter.
— Tenez, chère petite, vous devriez aller prendre une tasse de thé avec votre mère, cela vous remettra.
Peu après, assises à l’une des tables du bar chinois que tenaient une douzaine de jeunes femmes de la plus authentique noblesse, les quatre dames savouraient leur thé, parcourant des yeux l’assis- tance, saluant parfois d’un signe ou d’un sourire quelque figure amie.
Belle préoccupée questionna Charlette.
— Où est Eugène Lechâtelier ?
— Je ne sais pas, maman.
— Il est venu, cependant ?
— Non.
Belle s’étonna.
— Comment cela ?
Alors, Charlette que l’absence du jeune homme avait un peu déridée dit avec une innocence malicieuse :
— Il devait donc venir ?
Belle, très contrariée, ne jugea pas à propos de répondre. D’ailleurs, l’attention de Charlette fut subitement captée par une réflexion de Mrs. Potter.
— Je suis étonnée que nous n’apercevions pas M. Hallis.