Atlas ; d’Alger, nous allions rentrer dans l’intérieur des terres, et, à partir de Menerville, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale algérienne, perpétuellement errer dans les montagnes.
Au sujet de Tunis, parfaitement décidés à pousser l’aventure jusque-là, nous n’avions aucun renseignement précis sur la route à suivre.
Les uns disaient : Vous passerez par Bône et La Calle, au Nord de la Tunisie ; les autres, par Soukarras, en suivant la voie ferrée. La majorité disait : Vous ne passerez pas.
Ces avis peu précis ne m’inquiétaient guère, car je me disais : « Nous sommes fort éloignés ici de la frontière tunisienne et l’ignorance des cyclistes s’explique ; mais il est certain qu’au fur et à mesure que nous avancerons, on sera plus apte à nous donner des renseignements détaillés. » Me doutais-je, hélas ! de ce qui devait nous arriver !
Notre matinée à Alger ne fut pas inoccupée. Je la passai, pour ma part, dans cet ineffable bien-être que seule la pratique de la bi-