Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES ÉGAREMENTS
DE JULIE
TROISIÈME PARTIE
EVENUE de mon évanouissement,
je me trouvai sur un lit, entourée de
la Renaudé, de la Beauval et de
M. Morand. Les excuses de celui-ci
me firent entrevoir l’erreur dans laquelle
on était sur la révolution qui m’était arrivée.
Au premier mouvement que j’avais
fait avec précipitation pour me retourner
à l’arrivée de M. Andricourt, ma robe,
embarrassée sous la chaise de M. Morand,
n’avait pas moins contribué à me faire retomber
dans mon fauteuil, que le saisissement que
m’avait causé la vue du malheureux Bellegrade.
Celui-ci ne jugea pas à propos d’attendre le