René Perrin qui, de par sa charge, était fort à son aise, n’a pas poussé à la vente de ses œuvres, peu nombreuses d’ailleurs, car, à part Les Égarements de Julie, roman imprimé à Londres en 1776, on ne connaît de lui que : L’Empire des Passions, ou Mémoires de Gerson, Paris, 1755, et Henriette de Marconne, ou Mémoires du Chevalier de Présac, Amsterdam (Paris), 1763.
René Perrin est mort en 1813 ; de ses trois ouvrages, Les Égarements de Julie est certainement le meilleur et nous croyons être agréable aux bibliophiles en en donnant une nouvelle édition très soignée.
Les trois eaux-fortes de Ribeaunardy, que nous y ajoutons, sont d’une originalité et d’un mérite incontestables, et donnent au livre une valeur qui le fera rechercher des véritables amateurs.