le changement isolable constitué par les changements efficients que le premier dispositif conjuguait, un autre changement par ailleurs isolable, tel qu’un changement de Joule : cela ne réalise aucun bénéfice par rapport au premier dispositif.
Il n’est pas non plus en opposition avec notre Principe qu’un
autre dispositif puisse conjuguer, avec le changement isolable
constitué par les deux changements efficients conjugués par le
premier dispositif, un changement instable (14) qui peut disparaître
sans répercussion. Par exemple, au lieu de conjuguer par
frottement, comme dans l’expérience de Joule, un abaissement
de poids avec une fusion de glace, on peut les conjuguer en comprimant sous un piston de plus en plus chargé, une masse gazeuse dans un corps de pompe
Fig. 8.
plongé dans un thermostat à glace fondante (fig. 9).
La glace fond en même proportion que
dans l’expérience de Joule, mais, en
outre, le volume du gaz est réduit. Ce
dernier changement peut disparaître
sans répercussion, par détente de Gay-Lussac
(13), ou avec une répercussion
pouvant elle-même disparaître sans répercussion
(14). En aucun cas, il n’est
obtenu de bénéfice ou perte sous forme de changement efficient
positif ou négatif.
Le Principe d’Équivalence va nous permettre d’acquérir la
notion d’Énergie. Mais d’abord nous devons comprendre comment,
en conséquence de ce Principe, les changements efficients peuvent
être tous mesurés, en définitive parce que, de proche en proche,
un changement efficient de n’importe quelle sorte peut soit acheter,
soit remplacer un changement de n’importe quelle autre sorte.