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LES LOIS DU MOUVEMENT BROWNIEN

face de la paroi pendant le temps est alors évidemment

d’où résulte, remplaçant par

ou encore

,

équation qui donne le coefficient de diffusion cherché.

M. Léon Brillouin a monté les expériences et fait les mesures, assez pénibles, avec beaucoup d’habileté. Des grains égaux de gomme-gutte (0μ,52 de rayon), débarrassés par dessiccation de l’eau intergranulaire, ont été longuement délayés dans la glycérine de manière à réaliser une émulsion diluée à répartition uniforme contenant 7,9·108 grains par centimètre cube (en sorte que le volume des grains n’atteint pas les 2/1000 de celui de l’émulsion). La diffusion s’est produite dans un thermostat à la température constante de 38°,7, pour laquelle la viscosité de la glycérine employée était 165 fois celle de l’eau à 20°. Deux fois par jour, on photographiait une même portion de la paroi où se fixaient les grains, et l’on comptait ces grains sur les clichés. Six préparations ont été suivies, chacune pendant plusieurs jours[1].

  1. De façon qualitative, M. L. Brillouin a aussi examiné des pré-
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