la répartition des grains, à peu près uniforme après l’agitation qui accompagne forcément la mise en place, cesse rapidement de l’être, que les
Fig. 6. couches inférieures deviennent plus riches en grains que les couches supérieures, mais que cet enrichissement se ralentit sans cesse, et que l’aspect de l’émulsion finit par ne plus changer. Il se réalise donc bien un état de régime permanent dans lequel la concentration décroît avec la hauteur. On a une idée de cette décroissance par la figure ci-contre, obtenue en plaçant l’un au-dessus de l’autre les dessins qui reproduisent la distribution des grains, à un instant donné, en cinq niveaux équidistants dans une certaine émulsion. L’analogie avec la figure 3, qui représentait la répartition des molécules d’un gaz, est évidente.
Reste à faire des mesures précises. Nous avons déjà le rayon du grain et sa densité apparente , différence entre celle du grain, et celle aisément connue de l’eau ou du liquide intergranulaire. La distance verticale des deux tranches successi-