diminue la pression qu’exercerait le fluide si sa cohésion était nulle. Tenant compte de cette deuxième circonstance, un calcul simple impose en définitive aux fluides l’équation
où fait intervenir la cohésion du fluide, dont l’influence est proportionnelle au carré de la densité. C’est l’équation de Van der Waals[1].
Cette équation célèbre est convenablement vérifiée par l’expérience, tant que le fluide n’est pas trop condensé (de façon grossière, la vérification s’étend même à l’état liquide). En d’autres termes, on peut trouver pour chaque fluide deux nombres qui, mis à la place de et , rendent l’équation à peu près exacte pour tout système de valeurs correspondantes de , et . (On pourra déterminer ces valeurs de et en écrivant que l’équation est vérifiée en particulier pour 2 certains états du fluide, ce qui fera 2 équations en et .)
Dès que sera ainsi connu, nous aurons la surface de choc et le volume de choc des molécules d’une molécule-gramme, par les équations
qui nous donneront enfin les grandeurs tant cherchées (1873).
- ↑ On écrit le plus fréquemment au lieu de .