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Le sujet en est assez extraordinaire : ma cousine se plaint d’avoir un amant qui est trop assidu
auprès d’elle, et veut que je la plaigne de ce malheur.
M. DE L’ÉTANG.
Voilà qui est horrible ! Vous êtes, ma cousine, bien inhumaine de ne pas prendre beaucoup de part à
une telle affliction.
MLLE DE L’ÉTANG.
Que je hais les mauvais plaisants ! Je vous dis que rien n’est plus fatigant que la présence
continuelle d’un homme, tel qu’il puisse être.
M. DE L’ÉTANG.
Voilà, ma pauvre sœur, ce que c’est que d’avoir tant de mérite et tant de charmes.’Ce sont de
grands avantages, mais ces avantages ont de grandes incommodités.