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parce qu’il croyoit retrouver aisément son chemin par le moyen de son pain qu’il avoit semé partout où il avoit passé ; mais il fut bien surpris lorsqu’il ne put en retrouver une seule miette, les Oiseaux étoient venus qui avoient tout mangé. Les voylà donc bien affligés, car, plus ils marchoient plus ils s’égaroient, & s’enfonçoient dans la Forest. La nuit vint, & il s’éleva un grand vent qui leur faisoit des peurs épouventa-