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remarqué aprés luy avoir fait les complimens ordinaires, qu’elle estoit fort melancolique, il luy dit ; je ne comprens point, Madame, comment une personne aussi belle que vous l’estes, peut estre aussi triste que vous le paraissiez ; car quoy que je puisse me vanter d’avoir veu une infinité de belles personnes, je puis dire que je n’en ay jamais vû dont la beauté approche de la vostre. Cela vous plaist à dire, Monsieur, lui répondit la Princesse, &