Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/166

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sur ses habits. Quoy que la beauté soit un grand avantage dans une jeune personne, cependant la cadette l’emportoit presque toûjours sur son aînée dans toutes les Compagnies. D’abord on alloit du costé de la plus belle, pour la voir & pour l’admirer, mais bien tost aprés, on alloit à celle qui avoit le plus d’esprit pour luy entendre dire mille choses agreables ; & on estoit estonné qu’en moins d’un quart d’heure l’aînée n’avoit plus per-