tentissement dans la bande de Longeverne arrivant à la rescousse.
— Lebrac ! fit Tintin en écho. Il n’est pas là ? Et il expliqua : On arrivait au bas de la Saute quand on a vu les nôtres qui « s’ensauvaient » comme des lièvres, alors il s’est lancé et leur z’a dit :
— Halte-là !… Où venez-vous ? Et Camus ?
— Camus, qu’a fait j’sais plus qui, il est sur son chêne !
— Et La Crique ?
— La Crique ?… on ne sait pas !
— Et vous les laissez comme ça, nom de Dieu ! prisonniers des Velrans ; vous n’en avez donc point ! En avant ! allez ! en avant !
Alors il « s’a lancé » et on est parti derrière lui en « n’hurlant » ; mais il était en avance d’au moins vingt sauts, et à eux tous ils l’auront sûrement pincé.
— Mais oui, qu’il est chauffé ! ah, nom de Dieu ! souffla Camus suffoqué, dégringolant de son chêne.
— Il n’y a pas à ch…, faut le déprendre !
— Ils sont deux fois plus que nous, remarqua l’un des fuyards rendu prudent, sûrement qu’il y en aura encore des chopés, c’est tout ce qu’on y gagnera. Puisqu’on n’est pas en nombre « gn’a » qu’à attendre, après tout ils ne veulent pas le bouffer sans boire !