nous recoudre des boutons et refaire les boutonnières !
– Et aussi pour te racheter des cordons, et des jarretières, et des bretelles, hein ? Pourquoi pas pour te faire pisser pendant que tu y es et puis torcher le « jacquot » à « mocieu » quand il a fini de se vider le boyau gras, hein !
– Ce qu’il faut, je vous le dis encore, moi, na ! « pisse que » vous ne trouvez rien, reprit Lebrac, ce qu’il nous faut, c’est des sous !
– Des sous ?
– Oui, bien sûr ! parfaitement ! des sous ! Avec des sous on peut acheter des boutons de toutes sortes, du fil, des aiguilles, des agrafes, des bretelles, des cordons de souliers, du « lastique », tout, que je vous dis, tout !
– C’est bien vrai ça, tout de même ; mais pour acheter ce fourbi que tu dis, il faudrait qu’on nous en donne beaucoup de sous, p’t’être bien cent sous !
– Merde ! une roue de brouette ! jamais on n’aura ça.
– Pour qu’on nous les donne d’un seul coup, sûrement non ; il n’y a pas à y compter, mais écoutez-moi bien, insista Lebrac, il y aurait un moyen tout de même d’avoir presque tout ce qu’il nous faut.
– Un moyen que tu…