Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/278

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tement grandit encore en voyant Philomen ne ramasser qu’une casquette, et au quatrième, Miraut, enfiévré par l’odeur de la poudre, mais ne voyant toujours point de gibier, se demandait si Lisée n’était pas tout simplement devenu louf.

Ce fut le gros qui paya le Pernod ; la casquette, la bonne casquette de Philomen, sur laquelle il avait tiré, montrant juste deux trous de plomb alors que les autres étaient littéralement criblées.

Il mit la faute sur son fusil et sur ses cartouches dont la poudre était vieille, affirmant au reste que deux plombs bien placés étaient plus que suffisants pour arrêter un oreillard.