Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/168

Cette page n’a pas encore été corrigée

tl-il ; je t’y pince en flagrant délit, chameau ! Tiens, attrape ça et encore ceci, éructa-t-il en lui lançant deux vigoureux coups de souliers au derrière. Et je t’en vais foutre, moi !

Mais la Guélotte, prise en faute effectivement, n’essaya pas de discuter et n’attendit point son reste. Elle se sauva à toutes jambes, montant les escaliers, barricadant les portes, ce qu’entendant et peu sanguinaire au fond, Lisée ne la poursuivit point davantage et s’apprêta à se mettre au lit, soliloquant, grognant et sacrant :

— Bougre de sale chameau ! Vider le pot de chambre dans mes sabots pour accuser Miraut et me faire croire que c’était lui qui avait pissé dedans. Faut-il tout de même être vache et vicieuse ! Sacré nom de Dieu de nom de Dieu ! Il n’y a qu’une femme qui peut trouver ça !