porte au cou, où il y a écrit sur le fermoir :« Ces liens me sont chers. » Je la prie de ne jamais la quitter et de la porter pour se ressouvenir de moi et de la personne qui me l’a donnée.
III. Dispositions pour les domestiques.
Je lègue à Norokos[1], mon fusil turc damasquiné et monté en or ainsi que mon sabre à corbeille d’acier, qui est celui que je portais pendant cette guerre, afin qu’il se rappelle que c’est à la guerre qu’il doit son état et qu’il doit regarder le métier des armes comme sa fortune, son élément, et l’armée comme sa patrie.
IV. — Je lègue à mon père le petit tableau de Le Clerc et le dessin de M. Duvivier représentant tous les deux l’affaire de Pôsig[2], auxquels je prie qu’on suspende ma croix de Mérite et celle de Saint-Georges, puisque c’est à l’exemple que mon père m’a donné que je dois de les avoir gagnées et en écoutant tout ce que le lieutenant Wolff lui a dit en mourant, et m’en ressouvenant toute ma vie que je dois le bonheur de m’être acquis quelques amis dans l’armée.
V. — Je lègue à ma sœur Christine tous mes dessins encadrés avec les miniatures et camées et petits cadres.