et qui sont destinées, de l’avis du prince Charles, du prince évêque et même de sa mère, à libérer les terres de la Galicie. Elle ne peut ni ne doit les administrer, puisqu’elle est sous le pouvoir d’un homme qui mène publiquement ses affaires ; elle pourrait faire tort à sa fille.
» Quand elle quittera le joug sous lequel elle vit, pour vivre à Paris ou à Varsovie, ou dans quelque terre à moi, si elle veut, elle jouira de trente mille livres de France, que son mari lui destine pour le moins, quand il jouira lui-même du plein de ses revenus.
» Comme, si la princesse Charles épousait le comle Potocki, elle serait encore plus malheureuse qu’elle n’est, son mari, par intérêt pour elle et pour sa fille, n’y consentira jamais.
« Il faut rendre tout de suite à la princesse ses diamants et ce qui lui appartient et qu’elle envoie à Pradel des dessins que je crois qu’elle a encore à son mari, »
Le prince Charles voulait qu’on renvoyât sur-le-champ tous les diamants, meubles et effets laissés par Hélène à Bel-Œil ou à Bruxelles, et il écrivit à sa mère pour presser cet envoi. Mais on se sou-