pour Paris muni de ses pouvoirs, pour traiter avec les Ligne ; car la princesse Charles, encore pleine d’illusions, ne doutait pas qu’ils ne consentissent à ses désirs. Arvivé à Paris, il eut une première entrevue avec l’intendant du prince de Ligne père, et lui remit une copie de ses pleins pouvoirs.
L’intendant repartit pour conférer avec le prince sur ces graves questions et quand il revint à Paris, le comte, ayant appris directement par Hélène le refus catégorique du prince Charles, était déjà part.
Voici la lettre que lui apportait l’intendant.
» Comme nous ne savons plus si la princesse Charles de Ligne existe, et qu’il semble qu’elle est morte pour nous et pour la petite Sidonie, nous ne pouvons faire aucun arrangement avec elle.
» Une femme enfermée par un sot tyran polonais ne peut pas empêcher que le grand-oncle de Sidonie paie les lettres de change pour lesquelles il nous a donné toutes les sécurités possibles