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LA PRINCESSE CH. DE LIGNE.

effectivement), je peux vous promettre de faire honneur aux arrangements et aux engagements que vous prendrez pour nos jeunes gens. Ils n’auront d’autre embarras pour tirer leur revenu ous les trois mois que de donner leur signature. Je me suis fait une loi, dans la règle des affaires, de regarder comme sacrés les termes fixés pour paiement de rente ou de pension.

» Il me siérait mal, ma tendresse pour mes enfants pouvant m’aveugler, de vous faire l’éloge de notre fils ; mais j’en crois ceux qui l’ont vu pendant plusieurs années à Strashourg et, à cette heure, à l’armée, nous avons tout lieu d’être contents de son caractère.

» Daignez donc ne pas ralentir les bontés que vous avez pour lui et contribuez à son bonheur ; vous ferez aussi le mien, car je regarde comme tel son établissement et d’être entourée de mes enfants.

» Recevez, princesse, mes hommages et l’assurance de mon respect, etc., etc. »


Cette lettre fit merveille auprès de l’oncle, mais n’ébranla pas sa nièce.

« La jeune personne, écrit madame de Pailly, est entêté de M. de Salm ; il a auprès d’elle