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LA PRINCESSE CH. DE LIGNE.

lante pour les intérêts de sa maison, surtout en ce qui concerne l’établissement de ses enfants. Toujours active, jamais remuante, noble et élevée dans le grand, facile dans le détail, toujours aimable, autant, ou au degré où elle veut l’être, mais n’ayant jamais déplu à qui ni à quoi que ce puisse être, pas plus qu’à son miroir. Ce n’est point ici un portrait, c’est du positif, tel qu’il en faut, car c’est le principal are-boutant : pour la jeune princesse, pleine d’un esprit noble et d’un sentiment actif, qui prospérera dans de telles mains, pour le jeune ménage qui aura besoin de guide et d’appui, pour vous enfin, monseigneur, quand vous viendrez habiter parmi nous ; car, si j’aimais le monde, je préférerais les jours de médecine de madame de Brionne aux jours de gala de toutes les autres.

» Daignez vous consulter, Monseigneur W… et me répondre pour dëgager ma parole ; tout autre pourra suivre l’affaire aussi bien et mieux que moi ; et le devra même. Mais je pouvais seul vous rendre mon idée avec tous ces assortiments. Si ceci vous convient, évitez les longueurs, et marquez exactement les choses de manière à ne point varier et à les tenir pour signées.

» Dans tous les cas, pardonnez-moi la liberté