brasse bien tendrement. Mes tendresses à votre respectable maman, mille choses à mon excellent et aimable ami, le général Zabietto.
» Mes remerciements au bon Jasmin. »
Le jeune comte et sa mère arrivèrent au jour dit. La Grande-Chambellane, accueillie avec tous les égards possibles, jouissait des succès de son fils et suivait avec un intérêt passionné les progrès de l’amour naissant des deux jeunes gens. Elle voyait avec joie le bonheur qui lui avait été refusé devenir leur partage. Tout marchait à merveille, et l’on n’attendait que l’arrivée du comte pour la demande officielle. Il ne prolongea pas d’un jour son voyage et, le mardi 4 août, il était à Tœplitz, où les lettres furibondes d’Hélène l’attendaient. Elles ne le troublèrent pas, et avant d’y répondre il commença par s’occuper de l’importante affaire qui l’amenait, puis quelques jours après, il écrivait à sa femme :
« Je suis arrivé le mardi 4 ; la première chose qui m’à naturellement occupé, ce sont tes lettres, ma chère Hélène, j’en ai trouvé sept ; je ne puis m’empêcher de dire, ma chère, que ne puis-je