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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

que vous désirez. Si elle pouvait passer par ici, ou y envoyer son fils, je suis persuadé que Sidonie et lui se conviendraient parfaitement.

» Je suis charmé de réunir ainsi les intérêts de famille et de cœur, et cette doublement belle-fille qui en a un excellent vous le prouvera, monsieur le comte, par son attachement pour vous deux : je l’ai prévenue à cet égard.

» Madame de Ligne le désire également, croyant faire le bonheur de Sidonie, en la faisant dépendre de vous et de madame sa mère.

» Faites-moi l’honneur de me répondre ce qu’il y aura à faire pour lar éussite de ce qui nous plaira à tous et à toutes.

» DE LIGNE. »


Le comte s’était chargé d’obtenir le consentement de la Grande-Chambellane ; sa tâche était difficile. Il commença sa lettre par énoncer les motifs qui lui faisaient désirer l’établissement de leur fils, quoiqu’il eût alors à peine dix-neuf ans ; il insista sur ce point, qu’ayant perdu tous ses enfants du second lit et ne pouvant conserver l’espérance d’en avoir d’autres, il attachait un grand prix à voir son fils lui donner des héritiers le plus tôt possible.