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S’il n’a pu prévenir, aux États-Unis, l’extinction fatale des tribus de l’Ouest, il leur a du moins ménagé, au sein de l’Église catholique, l’assurance d’une vie meilleure, et d’un royaume que ne leur ravira pas l’injustice des hommes[1].

  1. Le 23 septembre 1878 eut lieu à Termonde l’inauguration d’une statue érigée par la Belgique à l’apôtre des Montagnes-Rocheuses. Plusieurs notabilités ecclésiastiques et civiles y assistèrent. Le P. Ch. Verbeke, de la Compagnie de Jésus, prononça un éloquent panégyrique. Ensuite fut exécutée une cantate, œuvre de l’illustre compositeur Edgar Tinel. (Voir les Précis Historiques,  1878, p. 699 et suiv.)
    Le monument s’élève au milieu d’un square, à côté de la collégiale Notre-Dame. Le sculpteur Fraikin a représenté le missionnaire portant, d’une main, la croix, de l’autre, le rameau d’olivier. Sur le piédestal on lit cette inscription :
    PETRUS . JOANNES , DE SMET

    E . SOCIETATE . JESU

    PERPETUITATE . LAUDIS . VIVET

    QUOD . XXX . ANNORUM . LABORIBUS

    INDOS . ULTRA . MONTES . SAXOSOS

    A . BARBARIE . AD . RELIGIONEM . CIVILEMQUE . CULTUM

    TRADUXIT