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L’office terminé, un missionnaire lit en latin la lettre pontificale, qui est ensuite traduite dans le dialecte des Cœurs-d’Alène, des Kalispels, des Chaudières, des Nez-Percés et des Yakimas. Tous les fronts se courbent sous la bénédiction du Saint-Père. Désormais les Peaux-Rouges se sentent anoblis ; le bref qu’ils viennent d’entendre est leur charte d’entrée dans le bercail de Jésus-Christ.

Quant au P. De Smet, il trouve dans la bienveillance de Pie IX un précieux réconfort, et dans la ferveur de ses néophytes la meilleure récompense de ses longs travaux.