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CHAPITRE VII

SECOND VOYAGE AUX MONTAGNES
LA MISSION SAINTE-MARIE


1841-1842


Le P. De Smet avait promis aux Têtes-Plates de retourner aux Montagnes l’année suivante, accompagné de plusieurs missionnaires.

Cette fois encore, l’argent faisait défaut. Les Pères n’avaient pas seulement de quoi couvrir la moitié des frais de l’expédition.

Que ferait le P. De Smet ? « La pensée, écrit-il, que l’entreprise devrait être abandonnée, que je ne serais pas capable de tenir la promesse faite aux pauvres Indiens, me perçait le cœur et me remplissait d’une profonde tristesse. Je me serais découragé, si je n’avais déjà éprouvé la protection visible du Tout-Puissant dans la poursuite de cette grande œuvre. Ma confiance resta inébranlable ».[1]

À peine de retour à Saint-Louis, notre missionnaire répand à des milliers d’exemplaires le récit de son voyage. Bientôt les catholiques de l’Est sont instruits des

  1. Lettre au Directeur du Catholic Herald. — 1er mai 1841.